Fragments d’un livre de Mai 68
Du 14 mai au 16 juin 1968. c’est le quotidien d’une soixanthuitarde, alors étudiante en philosophie à la Sorbonne que décrivent ces extraits de mon livre “32 jours de Mai” paru en 2006 .
Lire la suite...10 Avr, 2018
Du 14 mai au 16 juin 1968. c’est le quotidien d’une soixanthuitarde, alors étudiante en philosophie à la Sorbonne que décrivent ces extraits de mon livre “32 jours de Mai” paru en 2006 .
Lire la suite...25 Mar, 2018
Conversation avec Vincent Cespedes
https://www.youtube.com/watch?v=HjhOHG9O398&feature=youtu.be&a=
20 Oct, 2013
Le masculin ne l’emportera pas (au paradis !) Article publié dans la revue La Faute à Rousseau, octobre 2013
En ce temps-là, on ne parlait pas de genre. Le mot était certes utilisé mais peu dans l’acception qui aujourd’hui agite tant certains esprits. On le trouvait, par exemple, dans la chute si terrible et drôle à la fois d’Un amour de Swann : « Dire que j’ai gâché des années de ma vie, que j’ai voulu mourir, que j’ai eu mon plus grand amour pour une femme qui ne me plaisait pas, qui n’était pas mon genre ! »
Ou encore dans cette expression « avoir mauvais genre », sans qu’il soit alors vraiment précisé ce que « mauvais » signifiait. Et encore évidemment dans la grammaire qui distinguait le genre masculin et le genre féminin et qui décidait : le masculin l’emporte. Ce qui continue, hélas !
30 Jan, 2012
Mai 68, les airs du temps au fil du temps : calendrier historique, répertoire musical, archives vidéo d’époque…
Lire la suite...10 Jan, 2010
Article paru dans Libération du 21 février 2009
“La somme de nos lâchetés particulières”
Samedi, “Monsieur le flic…”
Le héros du dernier film de Costa Gavras, Eden à l’Ouest, prépare son entrée en France en apprenant la langue de ce pays qui, espère-t-il, va l’accueillir à bras ouverts. Il s’exerce notamment à dire correctement : “merci monsieur l’agent”. Sage précaution. Mon père, lui, a appris le français sur le tas, c’est-à-dire à l’usine, dans les bistros, les dancings.
11 Août, 2006
Ce roman, j’aurais préféré qu’il porte le titre que je lui avais choisi, Fragments d’un livre de mai,
j’aime bien ce mot “fragments”, et ce livre, en effet, est composé de fragments, “fragments d’existence soustraits au temps”, pour reprendre ces mots de Proust, mais il est aussi fragmenté, comme la mémoire, justement, et comme la vie,
des bouts de vie, des vies en mai,
mai 68 en France, le mai de Jeanne et de Louise,
ou mai 1882, le mai de Lou et de Nietzsche en Italie,
ou mai 1981, ou mai 1993…
Mais il paraît que ce titre était trop compliqué, ou pas assez explicite, donc c’est un autre titre
pour ce roman de l’attente, attente de la révolution et attente d’une déclaration d’amour,
un roman dont mai 68 est peut être le personnage principal ou central, mais qui n’est pas un roman sur Mai, plutôt un roman de Mai, c’est-à-dire venant de là, de ces jours là, de cette existence-là, de cette ouverture-là,
roman d’une nostalgie assumée,
roman-essai ou plutôt méditation sur l’enchantement et le désenchantement, sur l’engagement et le courage, sur la fidélité, sur l ‘amertume du jeu social, sur le rapport à la souffrance des autres et la réconciliation avec ce que Vassili Grossman, appelle, dans Vie et destin, la bonté anonyme, la bonté sans idéologie.
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