Novembre 2013 : Au Liban on les appelle les déplacé-es

Les femmes syriennes et palestiniennes réfugiées au Liban, victimes et actrices, enfermées dans la tradition et en rupture forcée avec elle.     Au Liban, on les appelle plutôt les « déplacé-es »   Toute de noir vêtue, seul son visage est visible, visage fin, fatigué, traits tirés, mais je vois bien qu’elle est jeune, très jeune même, 17 ans, peut-être 18, et dans ses bras un enfant auquel je ne donne pas plus de quelques jours, elle mendie avec son nouveau né dans une rue de Beyrouth, une mendiante parmi d’autres mendiants, c’est l’une des premières choses que l’on vous dit...

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