L’imposture Michéa

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L’imposture Michéa

D’année en année Jean-Claude Michéa publie à peu près le même livre sous un titre différent. C’est son droit. D’ailleurs écrire au long d’une vie le même livre est un projet qui ne manque pas d’intérêt. Il peut être en effet fécond de séjourner dans une réflexion, de la ruminer, de l’approfondir, de la déployer dans tous ses sens, de la complexifier, de la soumettre à l’épreuve des faits, ou à celle d’autres pensées ou analyses.

Mais tel n’est pas le cas de Michéa. De livre en livre – titre du dernier paru cet automne, Le loup dans la bergerie – il ne s’agit ni d’approfondissement ni de complexité mais bien de répétition puisque nous sont livrés, quasiment inchangés, affirmations, analyses, exemples qui viennent en appui de la thèse martelée, rabâchée même et désormais bien connue, selon laquelle libéralismes économique, politique et culturel sont indissolublement liés, forment donc un tout, surtout lorsque l’économique prend la forme qu’il a depuis quarante ans, celle de l’hybris néolibérale.

Etre en désaccord avec cette analyse, oser différencier néo-libéralisme économique et libéralisme politique et culturel, c’est, selon Michéa, être au mieux dans « le déni »[1] – c’est commode, le renvoi au « déni », ça permet d’éviter le débat – au pire complice de tous les méfaits du capitalisme.

Mais du libéralisme économique, prétendument affiché comme ennemi principal, les ravages, livre après livre, ne sont guère énoncés. Est-il question de la financiarisation de l’économie, de la dérégulation, de la course aux profits, des manipulations boursières répétées et impunies, des salaires exorbitants, de la précarité du salariat, des inégalités croissantes, du saccage de l’environnement, de l’évasion fiscale, des retraites chapeaux, de la corruption ? Oui mais peu et comme en passant, tant l’urgence est pressante de dénoncer les méfaits du libéralisme culturel et sociétal, idiot utile du marché

Et peu importe qu’aux Etats-Unis, le néo-libéralisme revenu en force depuis les années Reagan se soit  accompagné d’une évidente poussée conservatrice dont Trump est l’expression. Ou que les Saoudiens combinent fort bien excellente adaptation au libéralisme économique et mœurs rétrogrades, comme d’ailleurs les tenants du dit « Etat islamique » qui maîtrisaient fort bien la modernité économique et technologique ! Ou encore que Jair Bolsonero, candidat d’extrême droite à l’élection présidentielle brésilienne soit à la fois ultra-libéral en économie et pas du tout au plan politique et sociétal. J’ajoute qu’il ne me semble pas que Le Figaro ou Valeurs actuelles, pourfendeurs réguliers des réformes sociétales, le soient aussi du néolibéralisme.

Sans doute a-t-il échappé au professeur de philosophie que le capitalisme peut s’accommoder de tout,  tant du conservatisme sociétal que du libertarisme le plus échevelé.

Si l’on retrouve livre après livre la même ligne idéologique, on retrouve aussi un fonctionnement à l’œuvre dans chaque ouvrage. C’est à ce fonctionnement que cet article s’attache, tant il relève d’une malhonnêteté intellectuelle qui, je l’avoue, me laisse pantoise. Un fonctionnement où les sarcasmes, les amalgames, les manipulations se font passer pour une pensée libre, non inféodée au si détestable « politiquement correct » ce qui, quoiqu’il en dise, ajuste Michéa au monde communicationnel tel qu’il est, celui du punchline, de la formule qui fait mouche pour être mise en bandeau ou retweetée !

Pratique de l’amalgame, livre après livre, page après page

La pratique de l’amalgame est caractéristique de sa méthode. Pourquoi s’embarrasser de nuances, faire un sort aux désaccords, aux distinctions entre les uns et les autres, quand il est tellement plus facile de mettre tout le monde dans le même sac, un sac fort grand, jamais totalement rempli, ce qui permet ainsi, de livre en livre, d’ajouter des noms, manière d’actualiser le propos. Selon Michéa, la gauche – car c’est à elle qu’il réserve ses vindictes, en restant  silencieux sur la droite et l’extrême droite  – la gauche donc est homogène. De François Hollande à Olivier Besancenot, pas l’ombre d’une différence, nous avait-il déjà expliqué, pas plus d’ailleurs qu’entre Jean-Luc Mélenchon et Jacques Attali, ou Pierre Bergé, ou les Femen, ou Edwy Plenel !

Après avoir dans un ouvrage précédent, présenter Alain Badiou comme une figure majeure du libéralisme, ce qui ne manquait pas d’audace, il s’autorise dans Le loup dans la bergerie, un festival avec des noms qui, actualité oblige, ont été ajoutés. Ainsi Emmanuel Macron, Serge Audier, George Soros, Caroline de Haas, Raphaël Glucksmann, Rockhaya Diallo, Frédéric Lordon, Benoît Hamon, Ruwen Ogien, Sandra Muller, tous dans le même sac, tous tenants de l’horrible libéralisme culturel, et donc tous complices des ravages du néolibéralisme économique. Et peu importe que Glucksmann ait quitté Le Nouveau Magazine Littéraire par anti-macronisme ou que Caroline de Haas, pour ne prendre que ces deux noms, n’a de cesse de combattre l’actuel président de la République comme le précédent d’ailleurs. Mais pourquoi s’embrasser de nuances quand plus c’est gros, plus ça éblouit des lecteurs, par exemple Jack Dion qui dans Marianne se délecte de celui qui est « détesté par l’intelligentsia germanopratine ». Car évidemment être en désaccord avec Michéa, c’est germanopratiner !

Pourquoi se fatiguer à prêter attention aux différences, aux désaccords, aux débats quand il est plus facile d’affirmer que les tenants du libéralisme culturel pensent tous la même chose. Facilité accentuée par la définition bien pratique du libéralisme culturel que s’est concocté Michéa, non pas l’affirmation des libertés individuelles, conquêtes de la modernité, mais bien plutôt la disqualification de toutes les traditions, la critique de toutes les normes parce que toutes jugées oppressives, la légitimation de toutes les transgressions, la destruction de toutes les limites, « la régularisation de principe, au nom des « droits de l’homme » et de la liberté individuelle, de tous les choix « privés » et de toutes les lubies personnelles [2] ».

Les tenants du libéralisme culturel –autre nom de la gauche d’aujourd’hui pour Michéa – sont donc forcément partisans de la gestation pour autrui (alors que cet enjeu est un sujet permanent de désaccords), de l’abolition de l’inceste, mais oui, Michéa vous l’affirme, forcément hostiles à la pénalisation de la pédophilie, forcément opposés à une « forme quelconque de filiation », forcément fanas de jeux vidéo, forcément indifférents au passé, quand ils ne l’ignorent pas complètement, forcément admiratifs de Canal + et « lecteurs béats de Libération », forcément d’accord avec Nicolas Sarkozy pour cesser de s’intéresser à La princesse de Clèves, et cerise sur le gâteau, forcément en accord avec « un monde livré aux fantasmes foncièrement eugénistes d’une Christiane Taubira[3]». Des développements, des éléments de preuve, pour étayer une accusation aussi grave, énoncée à plusieurs reprises ? Non, aucun !

Comme certains voyaient en 1975 dans la loi autorisant l’interruption volontaire de grossesse, le droit à « l’euthanasie du bon plaisir » et « le droit à l’eugénisme », il faudrait voir, dans le libéralisme culturel version Michéa, la libéralisation du « marché de l’adoption », « l’ouverture d’écoles privées de prostitution [4]», et pourquoi pas la revendication du « droit d’allaiter pour tous », ou du « droit à la beauté physique pour tous[5] » ! Ou bien – et là c’est dans la récente cuvée -, du droit de vote des enfants dès l’âge de neuf ans, ou du choix de nouveaux parents dès la douzième année[6], ou encore de changer de lieu et même de date de naissance !

La pratique constante de l’amalgame s’accompagne donc d’un autre procédé qui consiste à prendre des dérives et des stupidités pour la vérité du libéralisme culturel. Il est alors aisé de construire un réquisitoire, même paradoxal, par exemple dans la dénonciation des sites permettant « la location de filles pour approvisionner de riches hommes d’affaires[7] ». La technologie donne certes de nouvelles formes au marché de la prostitution, pour autant on s’étonne que « le plus vieux métier du monde » soit pris comme exemple de l’actuel libéralisme culturel ! Dans le si regretté temps d’avant, tout le monde le sait, pas de prostituées, pas de trafic de femmes et d’enfants, pas d’esclaves sexuelles!

Tout à son unique grille de lecture, Michéa met homosexuels sortis de la clandestinité et femmes émancipées au rang des complices de premier plan du néolibéralisme, parce qu’agents du consumérisme effréné, puisqu’« il est clair que les progrès historiques du capitalisme ont certainement quelque chose à voir avec le meurtre du père [8] ». Si c’est clair, à quoi bon en dire davantage ! Les homosexuels consommeraient-ils, par nature en quelque sorte, plus que les hétéros ? J’ai beau chercher, je ne parviens pas à comprendre en quoi le fait qu’ils se fassent moins tabasser, soient moins l’objet de sarcasmes ou d’injures, puissent ou non se marier, a une quelconque incidence sur le néolibéralisme ! Quant aux femmes elles sont des agents du consumérisme et donc du Grand Marché libéral ! Ainsi les femmes qui font souvent et depuis très longtemps le marché et les courses font aussi, qui l’eut cru, le Grand Marché ! C’est que leur émancipation vue par  Michéa, n’est qu’une nécessité de  la société capitaliste contrainte « de soustraire progressivement les femmes du joug familial traditionnel (joug qui avait, de surcroît, l’inconvénient de diviser par deux le nombre de consommateurs possibles), pour encourager toujours du même pas leur soumission parallèle au règne de la Marchandise et de la Mode[9]» !

La stupide opposition social/sociétal

Il arrive cependant que notre contempteur du libéralisme soit gêné aux entournures, puisqu’il reconnaît qu’il est impossible « de nier les progrès humains évidents que peut favoriser ici ou là le droit libéral abstrait : il va de soi, par exemple, qu’un mariage librement consenti sera toujours plus émancipateur qu’un mariage forcé[10] ».

Comment sortir de cet embarras ? D’abord en affirmant que l’émancipation des dernières décennies, et en particulier celle des femmes, s’est faite dans le mouvement même du capitalisme, et juste parce qu’elle lui était utile. Oubliées les luttes des femmes, durant des siècles, précisément contre ce que Michéa vénère : les traditions, les habitudes, la loi symbolique, le passé, les religions, les valeurs morales qui sont souvent l’habillage du contrôle du corps des femmes et de leur oppression. Et puisqu’il nous dit que cette émancipation convient si bien au capitalisme, comment expliquer qu’elle ait pris tant de temps, que les femmes se soient heurtées – et se heurtent encore – à tant de résistances, tant d’oppositions ?

Mais une chose est de reconnaître, comme n’importe quelle féministe de gauche le fait, que la conquête de droits nouveaux et réellement émancipateurs ne signe pas l’abolition du capitalisme et la fin de toute aliénation, autre chose est de prétendre qu’elle conforte la marchandisation du monde. Je m’étonne que soient stigmatisés certains changements et pas d’autres. Pourquoi Michéa s’arrête-t-il en si bon chemin ? Pourquoi ne récuse-t-il pas toutes les réformes obtenues après de longues et difficiles luttes, qui, sans abolir le capitalisme, ont cependant amélioré la vie des gens ? Pourquoi ne pas mettre en cause, par exemple, les congés payés qui, depuis 1936, ont développé de façon exponentielle le marché du tourisme ?

Autre manière de répondre : reprendre à son compte l’opposition sociétal/social –Michéa est loin d’être seul sur ce champ !- en faisant croire que l’un empêche l’autre, que le sociétal est la cause du déficit de social. Il analyse cette opposition en particulier du côté des femmes en se livrant à un tour de passe-passe assez culotté et à une réécriture de l’histoire des luttes féministes des dernières décennies qui ne seraient que des luttes menées au sein des classes dominantes, à leur profit, dans l’oubli des « femmes du peuple ».

Est-ce que ça peut rentrer dans la tête de cet auto-proclamé défenseur des « femmes du peuple » que les luttes pour l’avortement ont concerné aussi bien les « femmes du peuple » que « les bourgeoises », ces dernières pouvant aller avorter en Angleterre ou en Suisse tandis que les premières devaient se contenter de la faiseuse d’anges ou de l’aiguille à tricoter. Ou encore que la lutte pour la parité n’a pas concerné que la place des femmes dans les conseils d’administration des entreprises du CAC 40 mais aussi leur place dans les organisations syndicales, les partis politiques, leurs programmes et leurs revendications. Ou encore que le combat contre les violences, même s’il n’est pas initié par « des femmes du peuple » peut avoir aussi des conséquences positives pour celles qui s’autorisent enfin à dénoncer sexisme et harcèlement dans leur entreprise, leur grande surface ou leur bureau ! S’il y a un domaine où l’opposition social/sociétal  n’a aucun sens, c’est bien à propos de la situation des femmes.

Ajoutons que Michéa a une vision très restrictive du peuple, quand il daigne d’ailleurs avancer sur ce terrain. Dans les rangs du peuple en effet ne se trouvent ni la bourgeoisie, ni les bobos, ni les soixante-huitards, ni les apôtres du sociétal, ni les tenants de la gauche libérale, ni les immigrés, ni leurs descendants, ni les gays, ni les féministes, ni les familles qui ont abandonné le schéma traditionnel, ni « les élites », ni les nomades, ni les défenseurs du gender, ni les sansfrontièristes, ni les lecteurs de Libération, ou des Inrocks, ou de L’obs, ou Monde, ni les téléspectateurs de Canal+

Non le « peuple »,  c’est  « la femme de ménage qui joue au loto tous les vendredis, l’ouvrier plongé dans la lecture de l’Equipe, l’employé amateur de pêche à la ligne ou la petite veuve qui promène son teckel [11]», c’est-à-dire les « gens ordinaires ». Mais j’ai l’intuition que pas un seul instant notre professeur de philosophie n’est traversé par l’idée que la « petite veuve » est peut-être inscrite sur un site de rencontres, que le pêcheur à la ligne est peut-être gay et donc concerné par le droit des homos, que la femme de ménage a peut-être une fille qui heureusement a pu avorter dans de bonnes conditions, et que le lecteur de l’Equipe est peut-être un immigré qui se réjouit qu’il y ait encore des antiracistes en France !

Pour lutter contre les méfaits du si nocif libéralisme que  propose Michéa ? Il nous invite à la « décence commune », reprise d’Orwell mais jamais précisée, au respect des traditions – sans indiquer lesquelles, ce serait trop risqué -, à la distinction entre le « ça se fait » et « ça ne se fait pas ». Mais voilà qui est bien relatif  et pour le coup très variable.

Par exemple ça se faisait pour une femme d’être considérée comme une « trainée » en étant enceinte sans être mariée, mais heureusement « ça ne se fait plus » en tout cas dans un pays comme la France. Ça se faisait aussi de devoir accoucher dans la souffrance, ça ne se fait plus. Ça se faisait aussi pour une femme d’être et violée et coupable de l’avoir été, après tout elle l’avait bien cherché, on espère que ça se fait moins… Je pourrais multiplier les exemples. D’autres encore, actuels, ainsi là « ça se fait » que les femmes soient sous la burqa et là « ça ne se fait pas », là « ça se fait » que l’on commette des crimes d’honneur et là « ça ne se fait pas », là « ça se fait » de condamner à cent coups de fouet pour athéisme et là « ça ne se fait » plus etc.

Sinon on a quoi ? L’incantation au retour du « socialisme des origines », celui qui a été trahi dès l’affaire Dreyfus, quand, après bien des hésitations, les socialistes d’alors s’engagèrent dans la défense d’un bourgeois, de surcroît militaire et juif. Libre à Michéa de préférer l’antisémite et le misogyne Proudhon à Jean Jaurès. C’est que pour lui, de la défense de Dreyfus à la gauche d’aujourd’hui, la continuité serait totale, les droits et les émancipations dites sociétales jouant le même rôle, si l’on comprend bien, que la lutte contre l’antisémitisme : détourner le peuple de ses intérêts, de ses priorités, de lui-même.

Autre proposition : le retour aux valeurs morales, là encore peu explicitées, auxquelles sont attachées les classes populaires. Il ne me semble pas que ces valeurs morales si ancrées avant mais bafouées, nous dit-il, par le libéralisme culturel des dernières décennies, aient été d’un grand secours pour faire obstacle à la barbarie du siècle précédent ! Il convient en outre de se méfier de ce renvoi aux valeurs qui succède à une critique des droits, complices du marché, affirmée page après page, livre après livre. Quoi de plus fragile que les valeurs, de plus aléatoire ? Les droits écrits, institués, inscrits dans des lois, dans une constitution sont des protections bien plus sérieuses.

Si l’ennemi principal est la mondialisation néo-libérale, ou encore « la dynamique aveugle et insensée de l’accumulation sans fin du capital » comme le prétend Michéa, il est aisé de comprendre qu’avec un opposant de cette envergure, elles ont encore de beaux jours devant elles.

Mais non, l’hostilité au néolibéralisme et l’habillage marxiste servent à camoufler une entreprise de brouillages, où l’on se construit un flanc « gauche de la gauche », ou « vrai socialisme » en séduisant ceux qui sortent leur marxisme de comptoir dès qu’ils entendent le mot « libéralisme ». Aussi un flanc « droite de la droite », par l’exaltation des traditions, de la famille, de la morale. Au nom de la défense des « petites gens », des « gens ordinaires », c’est à une attaque en règle des droits et des émancipations conquis au prix de luttes séculaires qu’il se livre.

La critique que conduit Michéa du néolibéralisme est un leurre, raison pour laquelle il fait du libéralisme un tout. Raison qui explique son succès du coté de Marianne, de Valeurs actuelles, d’Eléments, des sites Boulevard Voltaire et Egalité et réconciliation autant de titres qui font l’éloge de Michéa à chaque parution de ses ouvrages.  « Une pensée hors des sentiers battus » nous dit-on ici ou là. Non, Michéa, comme pas mal d’autres aujourd’hui, arpente en long en large et en travers des sentiers battus et rebattus, et tracés dans seul but : s’émanciper de l’émancipation.

 

 

[1] Le loup dans la bergerie, Ed. Climats, 2018 p.100

[2] J.C Michéa, Le complexe d’Orphée, p.179

[3] J.C.Michéa, J.Julliard, La gauche et le peuple, p.58

Outre Christiane Taubira, deux autres figures – trois femmes, fruit du hasard, à n’en pas douter – symbolisent pour Michéa « une effarante régression politique, morale et intellectuelle » : Najat Vallaud Belkacem et Cécile Dufflot parce qu’elles n’ont pas la stature de Louise Michel, Flora Tristan et Rosa Luxembourg. C’est exact, bien qu’il soit très difficile de prévoir comment telle ou telle personne peut se comporter dans une situation tragique. Mais enfin admettons que les unes et les autres ne jouent pas dans la même cour. De même, me semble-t-il, Michéa, comme philosophe, ne joue pas dans la même cour que …Je ne cite aucun nom, tant la prétention, l’arrogance et la suffisance qui suintent à chaque page de ses livres rendent malheureux pour la philosophie.

[4]  Les mystères de la gauche, pp.117, 118, 119

[5] La gauche et le peuple, p.223

[6] Le loup dans la bergerie, p.33

[7] La gauche et le peuple, p.244

[8] J.C. Michéa, La double pensée p. 226.

[9] La gauche et le peuple, p.90

[10]Le loup dans la bergerie, p.132

[11] Le complexe d’Orphée., p. 67

 

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