Si les assassinats de janvier ont été commis en France, s’ils ont été accomplis par des Français, il ne faut pas pour autant oublier qu’ils renvoient à des enjeux internationaux et à des mouvements politico-religieux qui n’ont pas que la France et des Français dans leur ligne de mire. Ni qu’il existe des réseaux djihadistes organisés, des milices constituées, une politique qui a des objectifs précis ciblant des pays européens et peut-être l’Europe en tant que telle.
Le terrorisme et la barbarie islamistes, sous différentes appellations, ont déjà commis des attentats dans d’autres pays du monde, à commencer par celui du 11 septembre 2001 contre les Etats-Unis, tandis qu’ils tuent, violent, enlèvent, réduisent en esclavage chaque jour dans plusieurs endroits de la planète.
Pourtant au cours de ce mois de janvier le débat en France est devenu très vite presque exclusivement franco-français, comme si le moment politique n’était que franco-français alors qu’il est international. Et devenant franco-français, il s’est immédiatement installé, je devrais plutôt dire rabattu sur des polémiques présentes antérieurement.
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