Dans une tribune publiée par le Monde daté du mardi 25 septembre, messieurs Claude Allègre et Denis Jeambar souhaitent que souffle en France « le vent du débat » afin que la démocratie avance, mais oui, et que des réformes soient effectuées.
Deux thématiques leur importent particulièrement : la réforme du Sénat et la parité.
Les effets actuels de cette dernière, selon nos réformateurs, sont néfastes, en particulier dans la formation du gouvernement, parce qu’on « ne choisit plus les ministres en fonction de leurs compétences, mais de leur sexe. » Et d’ajouter : « cette parité ministérielle est une approche peu gratifiante pour les femmes. » Précision précieuse et éclairante : pour nos deux compères, on l’aura compris, ce sont bien sûr les hommes qui sont nommés pour leur compétence, et les femmes pour leur sexe !